Nos Changemaker

Héritier Kitumaini est le fondateur de l'ONG RAVEC et cofondateur de la microfinance sociale BCECOLOANS, une initiative dédiée à la lutte contre les causes profondes de l'exclusion financière touchant les femmes et les jeunes vulnérables issus des groupes armés et victimes de violences liées aux conflits armés en RDC. À ce jour, plus de 15 907 bénéficiaires ont réussi à passer de la pauvreté à la résilience économique et sociale grâce à cette initiative. Elle a permis la création de 15 907 micro-entrepreneurs, dont 7 324 femmes, 5 431 jeunes, et 3 152 femmes exploitantes agricoles. Chaque micro-entrepreneur a généré en moyenne trois emplois décents, totalisant 25 737 emplois créés grâce aux micro-crédits offerts, ainsi qu'à l'accompagnement social et la protection sociale proposés par RAVEC.

Le succès de cet accompagnement se reflète dans les résultats tangibles observés chez les bénéficiaires : plus de 81 % ont amélioré leurs conditions de logement, 97 % ont réduit leur niveau de pauvreté, et ont renforcé la sécurité alimentaire et économique de leur foyer. De plus, 99 % des bénéficiaires ont adopté une culture d'épargne et une gestion efficace des ressources économiques grâce aux sessions d'éducation financière offertes.

Ce qui distingue cette approche est la solution holistique qui combine l’offre de services financiers inclusifs avec l’accompagnement social et l’utilisation innovante de la technologie. En effet, 84 % des clients bénéficient des services et produits sans avoir à parcourir de longues distances ni à perdre du temps, grâce à l'application de Mobile Banking et aux points de vente disponibles. Cette initiative permet aux clients de sécuriser leurs fonds, de gagner du temps, et de protéger leurs données, tout en les rendant plus résilients face aux défis économiques.

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Viviane BONDOMA, économiste du développement et fondatrice de Ukuzola, est une passionnée de l'entrepreneuriat social et de l'impact environnemental. Ayant acquis une expérience variée dans le financement de l'économie, elle a pris conscience des obstacles auxquels sont confrontés les entrepreneurs sociaux et environnementaux dans les pays en développement, notamment la précarité financière qui empêche souvent la réussite de leurs initiatives. Pour répondre à ce besoin, elle a créé Ukuzola, une start-up house innovante basée au Cameroun, qui vise à soutenir les jeunes entrepreneurs en difficulté financière, en particulier ceux dont les projets ont un impact social et environnemental.

Ukuzola offre un espace de coliving solidaire, permettant aux entrepreneurs de se concentrer entièrement sur leurs projets sans être accablés par des préoccupations matérielles comme le logement, la nourriture ou le transport. En réservant 60 % de ses places aux femmes, Viviane s'engage également à promouvoir l'égalité des genres et à améliorer les conditions socio-économiques des femmes dans la région. Son objectif est de créer une communauté solidaire où chaque entrepreneur a une chance égale de réussir, en offrant non seulement un soutien financier mais aussi un accompagnement entrepreneurial via des partenariats avec des incubateurs, des experts en responsabilité sociale des entreprises (RSE) et en politique genre.

Depuis l'ouverture du premier coliving pilote à Yaoundé en juin 2023, Ukuzola a déjà accueilli six entrepreneurs, dont quatre femmes. Le projet prévoit de doubler le nombre de places chaque année et d'étendre son impact en touchant indirectement des jeunes défavorisés par le biais d'ateliers et de séances de coaching. Viviane croit fermement que l'union fait la force et s'efforce de créer un écosystème collaboratif réunissant des partenaires, mentors et experts pour renforcer l'impact des projets qu'elle soutient.

Sa vision à long terme est de donner aux entrepreneurs sociaux et environnementaux des pays du Sud une chance égale de relever les défis mondiaux, en particulier ceux liés aux enjeux climatiques et sociaux. Viviane espère transformer les 250 millions de réfugiés prévus d'ici 2050 en partenaires actifs du changement, et grâce à des solutions comme Ukuzola, elle s'efforce de rendre cela possible. Grâce à cette approche novatrice, Viviane et son équipe tracent la voie vers un avenir où les initiatives à impact social et environnemental pourront prospérer et contribuer à une société plus équitable et durable.

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Fabrice, le changemaker à l'origine d'EcolabTogo, a fondé cette startup agricole pour proposer des solutions innovantes en fertilisation biologique, semences et traitements biologiques des cultures. Sa démarche repose sur la régénération des sols, un aspect souvent ignoré dans l'agriculture biologique. Grâce à cette approche, EcolabTogo a permis aux agriculteurs de changer leurs habitudes, en réduisant leurs coûts d'engrais annuels et en rendant cultivables des parcelles autrefois improductives.

L'équipe d'EcolabTogo est composée de six membres, chacun ayant des responsabilités spécifiques : un responsable digital, un juriste, une responsable clientèle, une responsable commerciale et un responsable des relations publiques. Cette diversité de compétences permet à l'entreprise de répondre efficacement aux besoins des agriculteurs.

Fabrice, juriste de formation, a été inspiré par son expérience dans une entreprise de transformation agricole où il a observé de près les difficultés des agriculteurs à acheter des engrais chimiques et à obtenir de bons rendements. Poussé par sa passion pour l'agriculture biologique, il a développé des intrants organiques pour aider les agriculteurs à améliorer leur production de manière durable.

EcolabTogo finance ses activités par étapes, avec des objectifs précis à chaque phase. Ce modèle permet à l'entreprise de grandir progressivement tout en maintenant son engagement à rendre ses solutions accessibles et abordables.

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Saidou Sarr, originaire de Mauritanie, est le fondateur de Daw-Agri Sarl, une entreprise agricole dont l’objectif principal est de réduire les importations de légumes en Mauritanie. Son projet se distingue par l'utilisation d'un système d'irrigation goutte à goutte, associé à une application mobile dotée de capteurs mesurant l'humidité du sol. Plutôt que de simplement étiqueter ses produits comme "bio", Saidou privilégie une production naturelle, centrée sur la durabilité et l'efficacité des méthodes agricoles.

Au cours des 12 prochains mois, Saidou ambitionne de créer un espace de production autonome qui comprendra une chambre froide pour la conservation des produits ainsi que des bureaux pour gérer l'expansion de l'entreprise. Dans un délai de 24 mois, son objectif est de renforcer la présence de Daw-Agri Sarl sur le marché national et d'explorer des opportunités à l'international.

Avec son associé, qui préside également l'association "Sauvons une Vie", Saidou gère les activités de l'entreprise au quotidien, présentant des rapports trimestriels détaillés à la fin de chaque période. Le suivi financier est confié à un cabinet comptable externe pour assurer une transparence totale.

Saidou a débuté sa carrière dans le secteur social en 2013, en s'engageant dans des projets d'assainissement et d'éducation à Rosso. Au fil des années, il a pris conscience du défi croissant que représentent les importations de légumes en Mauritanie, ainsi que du manque d'engagement des jeunes dans l'agriculture et l'entrepreneuriat. Cette prise de conscience l’a poussé à lancer sa propre entreprise agricole, avec le soutien d’un mentor qui l’a accompagné tout au long de ce parcours.

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Veronica Bavuidinsi, originaire de la République Démocratique du Congo, est une changemaker passionnée et co-fondatrice de Young Hope Services, une initiative innovante dédiée à la livraison de produits alimentaires biologiques. Son objectif est de promouvoir une alimentation saine et accessible pour tous, en particulier à Kinshasa. Parallèlement à son travail chez Young Hope Services, Veronica occupe des postes clés en tant que coordinatrice au sein de Nicaciel ASBL et du CIFDHDD RDC, deux organisations engagées dans la protection de l'environnement, l'éducation et le développement du leadership.

L'un des projets phares de Veronica est "Pondu Bio", qui vise à simplifier la préparation du pondu, un plat traditionnel congolais à base de feuilles de manioc. Ce projet cible principalement les femmes actives et les célibataires, en leur offrant une solution rapide et pratique pour cuisiner du pondu assaisonné avec des épices, tout en préservant la qualité biologique des ingrédients. Grâce à un système de livraison efficace, les plats sont directement acheminés aux foyers, permettant ainsi un gain de temps considérable tout en offrant une expérience culinaire authentique.

À travers des partenariats solides avec des fournisseurs locaux, Veronica veille à garantir la qualité biologique des produits utilisés. Elle envisage également d'élargir la gamme de spécialités congolaises proposées, tout en renforçant ses collaborations avec les agriculteurs pour soutenir une agriculture durable. Sa vision est de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie des Congolais tout en valorisant le riche patrimoine culinaire du pays.

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Célia Chabi, originaire de Parakou au Bénin, est la fondatrice de KIEL BIEN-ÊTRE, une entreprise sociale et solidaire qui s'associe avec des femmes rurales pour produire, transformer et commercialiser le baobab. L'objectif de l'entreprise est de contribuer à l'amélioration de la santé nutritionnelle des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées, tout en autonomisant les femmes rurales et en offrant des opportunités d'insertion professionnelle aux jeunes. KIEL BIEN-ÊTRE participe également à la protection de l'environnement à travers une production écologique axée sur la transformation des graines de baobab, qui sont généralement jetées après extraction de la pulpe.

L'entreprise rachète ces graines aux femmes rurales et les transforme en divers produits tels que du café de baobab, du moukou moukou, de l'huile, du lait, et même du whisky de baobab. De plus, les coques de baobab sont utilisées pour produire du charbon écologique, tandis que les déchets servent d'engrais biologique et d'aliments pour le bétail. Ce modèle économique durable permet de créer des sources de revenus pour les femmes rurales tout en luttant contre la pollution des sols, la déforestation et le changement climatique.

Depuis sa création, KIEL BIEN-ÊTRE a formé plus de 100 femmes rurales aux techniques de transformation du baobab et à l'installation de jardins familiaux, tout en sensibilisant 200 jeunes filles sur les activités génératrices de revenus et le leadership. L’entreprise est en train de développer un site de production maraîchère de 5 hectares dédié à la recherche, à l'innovation, et à la formation de jeunes.

En dehors de ses activités entrepreneuriales, Célia Chabi est activement engagée dans la promotion des droits humains et le soutien psycho-social. Elle est la coordinatrice régionale du programme "Virgin Warrior", présidente de l’association AJePEC Su Dom Sé, et l’initiatrice de plusieurs projets sociaux comme "Femme au Pouvoir" et "Jeunesse Engagée", qui offrent un soutien aux jeunes en situation de vulnérabilité. Mentore dans plusieurs initiatives, elle est également coach en développement personnel et a travaillé avec des organisations internationales comme Médecins du Monde, CARE Bénin/Togo, et APESSA. Son parcours engagé l'a menée à intervenir en tant que panéliste dans des forums internationaux, dont le sommet de l'écocitoyenneté à Montréal.

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Aymane Adiho Gbadamassi est co-fondateur de l’association Bras Ouverts Luna et entrepreneur social. Depuis plusieurs années, il se consacre à la création de solutions durables pour protéger notre planète. À travers ses films environnementaux, plusieurs fois primés, il capture la beauté fragile du monde, se positionnant ainsi comme un acteur du changement. Son initiative Rôbalôtô représente une étape clé dans sa quête d’un avenir plus propre. Rôbalôtô, qui signifie "Ramasseur de plastique" en langue mina du Togo, vise à résoudre le problème urgent de la gestion inadéquate des déchets plastiques dans les établissements scolaires, qui menace la santé publique, l’environnement, et l’économie du pays. Chaque jour, environ 900 tonnes de déchets plastiques sont générées dans les écoles, mais seulement 0,7 % de ces déchets sont recyclés.

L’initiative Rôbalôtô sensibilise les élèves à la protection de l’environnement, en mettant l’accent sur la gestion des déchets plastiques. Elle dote les écoles de clubs environnementaux et de poubelles connectées, équipées de capteurs et d’applications permettant de collecter les déchets plastiques de manière efficace tout en recueillant des données sur leur usage. Ces données analysent les habitudes de consommation, les fréquences de remplissage, les tendances saisonnières et les quantités de déchets produites, afin d’optimiser la gestion des déchets plastiques.

Les déchets collectés sont ensuite triés par les membres des clubs environnementaux et revendus. Une partie des revenus générés est reversée aux clubs pour financer leurs activités. Quant aux sachets de pure water, ils sont transformés en sacs solaires, appelés Rôbanou, équipés de films photovoltaïques permettant aux enfants des zones rurales d’étudier.

À ce jour, Rôbalôtô a touché plus de 20 établissements scolaires, impactant directement plus de 100 000 personnes et indirectement plus d’un million. L’initiative a permis de retirer et de traiter plus de 100 tonnes de déchets plastiques, avec un taux de recyclage dépassant 68 %, contribuant ainsi à la réduction significative de la pollution plastique dans la communauté.

En établissant des partenariats avec des entreprises, Aymane a su créer un réseau solide qui a permis de mobiliser des ressources financières et logistiques, renforçant la capacité de l’initiative à s’étendre à l’échelle nationale. Le récent partenariat avec le ministère des Enseignements Primaire et Secondaire permet de déployer le programme dans tout le pays, avec pour objectif de créer 350 nouveaux clubs environnement d’ici 2027. Un manuel de citoyenneté a été élaboré pour être utilisé par les membres des clubs, et plus de 10 millions de bourses d’études ont été attribuées aux élèves les plus engagés. La nouvelle application mobile de mise en réseau des écoles et des acteurs du recyclage simplifiera la gestion des déchets, améliorant l’efficacité opérationnelle et permettant une gestion autonome des déchets par les établissements.

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WABI Abasse est le fondateur de WIX-clair, une initiative dédiée au recyclage et à la lutte contre la prolifération des déchets plastiques et de la biomasse au Togo. Avec chaque Togolais produisant en moyenne 0,6 kg de déchets par jour, et une population de près de 8 millions d'habitants, cela représente plus de 362 millions de tonnes de déchets par an. Au Togo, plus de 86% de ces déchets s'accumulent sans traitement, et seulement 24% sont recyclés.

Bien que le projet soit encore en phase de développement, WIX-clair a déjà eu un impact significatif en sensibilisant plus de 6 000 personnes à travers des initiatives dans les écoles, les orphelinats et les marchés, où des poubelles ont été installées. En outre, une application innovante a été développée, rapprochant les consommateurs des producteurs à travers une interface simple, la sensibilisation, des partenariats communautaires et des incitations personnalisées pour encourager des pratiques responsables en matière de gestion des déchets.

Les objectifs du projet incluent la réduction de 63% de la pollution par une meilleure gestion des déchets, la création de plus de 2 000 emplois locaux, en particulier pour les femmes, et la sensibilisation aux enjeux environnementaux. Le projet vise également à fournir des données cruciales pour informer les décisions relatives à la gestion des déchets dans chaque région.

Ce qui distingue WIX-clair est son approche holistique, capable d'atteindre plus de 5 millions de personnes à travers différentes régions du pays. À court terme (12 mois), le projet prévoit une expansion dans des zones à forte production de déchets telles que Lomé, Tsévié et Aného. Sur cinq ans, WIX-clair projette une expansion plus vaste, avec le développement de nouvelles fonctionnalités, ainsi que des partenariats renforcés pour transformer les déchets en ressources valorisées, concrétisant ainsi la vision de l'initiative.

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Ibrahima Ngom, un jeune leader sénégalais, diplômé en Science politique et relations internationales, préside depuis 2021 le Club Environnement Yoff (CEY). Ce collectif, né de l’urgence face à la dégradation environnementale, a pour objectif de mobiliser les jeunes pour mettre en œuvre des solutions concrètes. Sous la direction d’Ibrahima, le CEY s’est imposé comme un acteur central de la protection de l’environnement, récompensé par le prix de l’association leader lors des Green Awards 2023. Son engagement pour le développement durable l’a également amené à représenter le Sénégal lors du Programme "Sustainable Development of Coastal Communities" en Italie.

Le Club Environnement Yoff, bien que basé à Yoff, a étendu son influence à l'échelle nationale, multipliant les actions de reboisement, de nettoyage, ainsi que des programmes de sensibilisation et formations. Ce qui distingue le CEY, c'est son approche innovante, avec une collaboration étroite avec plus de 50 organisations, tout en engageant la jeunesse et les communautés locales dans chaque initiative. En un an seulement, l'association a réussi à planter plus de 600 arbres, impliquant plus de 15 quartiers et 1 000 personnes. Le club met également un point d'honneur à promouvoir l'éducation environnementale des enfants, créant ainsi une génération consciente des enjeux écologiques.

Les ambitions du CEY, sous la vision d'Ibrahima, incluent l’élargissement des partenariats internationaux et la mise en œuvre de projets d’économie circulaire. Avec des actions concrètes comme l’introduction du micro-jardinage urbain et des événements comme la Green Randonnée Dakar, l’organisation se projette comme un catalyseur de changement pour un Sénégal plus vert et plus durable.


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Belibi Armel NAGALO est un juriste et consultant expérimenté avec plus de 5 ans d’expérience dans la pratique juridique et le suivi-évaluation de projets de développement. Il est titulaire d'une maîtrise en droit privé de l’Université Privée de Ouagadougou et d'un master en management et droit des affaires. En tant qu'expert formateur certifié en gestion de projet, il enseigne également le droit de la propriété intellectuelle à l'Université Internationale de Genève.

En tant que président de l'association Save the Victim’s (SAVI), Armel a mis en place plusieurs projets d'aide juridique et socio-économique pour les personnes défavorisées et les victimes de conflits. Il est particulièrement engagé dans l’appui juridique aux personnes déplacées internes et aux victimes du terrorisme au Burkina Faso. Son initiative vise à renforcer le sentiment d'appartenance de ces populations à la nation à travers des programmes de retour au pays, des formations sur les valeurs républicaines et la facilitation de l'accès aux documents d'identité.

Armel dirige également un projet d'aide juridique mobile, qui défend les droits des victimes de l'insécurité. Cette approche gratuite et volontaire permet de délivrer des documents essentiels, comme des actes de naissance, à plus de 100 personnes. Grâce à une sensibilisation locale sur les droits de l'homme et une intervention directe sur le terrain, son initiative vise à améliorer la qualité de vie des déplacés et à étendre son impact à toute la région du plateau central.

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Thiara Loum est un entrepreneur social passionné, fondateur de l’association Def Te Yallah Takh, qui œuvre pour l'amélioration des conditions de vie des communautés vulnérables. Depuis 2018, son organisation joue un rôle clé dans la promotion de l'éducation, du développement personnel, et de l'autonomie des individus. Avec un dévouement sans faille, Thiara s'engage à offrir des opportunités de formation et d'accompagnement pour permettre aux jeunes et aux femmes de s'épanouir pleinement et de contribuer au changement social.

L’association Def Te Yallah Takh, fondée par Thiara, se distingue par ses actions sociales diversifiées. L’organisation intervient dans des prisons, des daraas (écoles coraniques), des pouponnières, et auprès des familles vulnérables et des personnes malades, avec des initiatives telles que des collectes thématiques pour répondre à leurs besoins essentiels. En 2024, l'association a lancé le Week-end de la Jeunesse, un programme de formation intensif visant à préparer les jeunes et les femmes à l'entrepreneuriat, à améliorer leur employabilité, et à les outiller en compétences digitales et en gestion financière. Ces formations couvrent aussi des aspects de développement personnel, donnant aux participants les moyens d’acquérir des compétences essentielles pour leur épanouissement.

Avec un objectif ambitieux de former 200 jeunes par mois, soit 2 400 d'ici 2025, l'association aspire à créer un vaste réseau de jeunes autonomes. Def Te Yallah Takh met un accent particulier sur des initiatives qui répondent aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment en réduisant la pauvreté, en garantissant une éducation de qualité, en favorisant l'égalité des sexes, et en promouvant un travail décent et une croissance économique. L’approche collaborative de Thiara, en travaillant étroitement avec des partenaires partageant les mêmes idéaux, permet à l'association d’amplifier son impact et de créer un changement durable dans la société.

Les perspectives futures de Def Te Yallah Takh incluent l'extension de leurs partenariats et l'élargissement de leur réseau, tout en continuant de former les jeunes et les femmes pour leur permettre d'exploiter pleinement leur potentiel.

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Sefako Ségbedji est une professionnelle dynamique, passionnée par la communication et engagée dans des initiatives sociales. Actuellement responsable d'administration, elle a su enrichir son parcours en occupant des postes dans diverses entreprises nationales et internationales. Son dévouement pour les causes sociales l'a propulsée au poste de coordinatrice nationale des Juniors Sociale Change Factory au Togo, ainsi que coordinatrice nationale de Need Forever, une organisation vouée au bien-être communautaire des enfants et des jeunes. Par son leadership et son engagement, Sefako fait avancer des projets d'impact pour l'avenir des jeunes togolais.

L'initiative Need Forever, sous la coordination de Sefako, se concentre sur l'amélioration des conditions de vie des enfants démunis et orphelins. Depuis 2021, ce projet a touché plus de 2000 jeunes à travers des dons, des formations aux activités génératrices de revenus, et un suivi éducatif personnalisé. Les actions de l'organisation ne se limitent pas à l'aide matérielle : elles incluent aussi des programmes de coaching éducatif pour combler les lacunes laissées par le manque de ressources familiales. Need Forever travaille en étroite collaboration avec 8 associations et des experts du domaine pour maximiser son impact.

Parmi les réalisations, l'organisation a mis en place des ateliers de formation professionnelle, soutenant les jeunes dans l'acquisition de compétences qui leur permettent de devenir autonomes. Le suivi de ces jeunes est une des particularités de l'approche de Need Forever, qui ne se contente pas de fournir un soutien ponctuel, mais qui les accompagne sur le long terme, tout au long de leur parcours de vie.

Dans les 12 à 24 prochains mois, Sefako et son équipe visent une reconnaissance nationale pour Need Forever. Ils souhaitent étendre leur influence en collaborant avec d'autres pays de la sous-région et des organisations internationales afin d'élargir leur impact et offrir à un plus grand nombre de jeunes des opportunités d'avenir.

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Kifayath Morou est une entrepreneure sociale engagée dans l'accès à une éducation de qualité pour les enfants des zones urbaines et rurales. En 2018, elle cherche toujours le meilleur moyen pour coupler sa réussite personnelle dans la vie au développement de sa communauté, de son pays et du monde pour un meilleur héritage à la génération. Ce désir l'a amené a fonder l’Association Be a Blessing pour offrir des opportunités d’apprentissage à travers une bibliothèque mobile et fixe. Elle est également promotrice du concours national d'épellation au Togo, et milite pour le travail décent, l’autonomisation financière des femmes et une culture d’entreprise positive dans le cadre de son travail chez Values. Sa vision est de contribuer au développement du pays en travaillant à la base sur les objectifs du développement durable. Kifayath fait partie de ceux qui croient en un monde meilleur et durable et qui travaillent pour cela.

En réponse aux besoins observés au sein de notre communauté, notamment les jeunes en quête de ressources éducatives et les femmes diplômées en couture cherchant à s'autonomiser, nous avons ouvert les portes de l’Atelier du Savoir. L'Atelier du Savoir représente une solution triple en fournissant un espace d'apprentissage et le développement pour les jeunes élèves à travers un espace IT et une bibliothèque mobile et en présentiels, tout en offrant aux femmes artisanes diplômées une opportunité d'autonomisation et de travail décent. 

L'aspect innovant de notre projet réside dans le choix stratégique des communes ciblées, des localités en croissance démographique qui manquent d'initiatives intégrales pour accompagner le développement des jeunes et des femmes. À ce jour, nos campagnes de lecture ont touché plus de 4000 élèves dans une vingtaine d’établissements scolaires à travers la Bibliothèque de l'Atelier du Savoir, présente dans 7 villages des communes ciblées.  

Pour les prochains 12 mois, notre objectif est d'élargir notre impact en offrant des cours d'outils numériques, devenus indispensables pour la formation complète des leaders de demain. En ce qui concerne les femmes couturières, nous possédons actuellement des équipements pour accueillir jusqu'à 5 artisanes, mais nous visons à étendre notre capacité à 30 couturières par jour d'ici les 24 prochains mois.  

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Mariame Baldé est une entrepreneure sociale passionnée, titulaire d'une licence professionnelle en télécommunications et d'un master 2 en management de projets. Présidente de l'ONG Support & Protect the Children, Mariame s'engage activement à améliorer l'éducation et le bien-être des enfants en Guinée et en Afrique, en plaçant l'éducation, la science, et la culture au cœur de son action. Sous son leadership, l'ONG a lancé plusieurs projets visant à lutter contre la déscolarisation et à promouvoir l'accès aux compétences numériques pour les jeunes, contribuant ainsi à leur épanouissement personnel et professionnel.

En novembre 2020, l'ONG a initié le Projet d’Appui à la Scolarisation des Enfants (PASE), qui a permis d'aider 166 enfants orphelins ou issus de familles vulnérables en leur offrant des opportunités éducatives. Cette initiative s'inscrit dans un effort plus large pour contrer la déscolarisation, qui est un enjeu majeur en Guinée. Reconnaissant également l'importance du numérique dans l'éducation, Mariame a lancé en janvier 2022 le projet I-Education. Ce programme innovant vise à combler le fossé numérique en offrant une formation informatique, mais aussi en renforçant les compétences en leadership, en développement personnel, et en sensibilisation à l'usage des réseaux sociaux.

À travers I-Education, Mariame et son équipe ont déjà formé 250 jeunes. Ce projet a été reconnu à l'échelle africaine, étant classé parmi les 12 meilleurs projets de leadership civique lors du Camp des Programmes de Leadership Africain (CPLA-2021). Ce succès a conduit à un partenariat avec le ministère de l'Enseignement Pré-universitaire et de l'Alphabétisation, renforçant ainsi l'impact du projet, avec pour objectif d'étendre la formation à d'autres régions de Guinée. Mariame Baldé et son organisation ambitionnent de toucher un plus grand nombre de jeunes à travers ces initiatives, en les aidant à développer des compétences cruciales pour leur avenir et à devenir des leaders dans leurs communautés.

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Neuilly Gohi est une entrepreneure engagée et passionnée par le développement durable, l'égalité des genres et l'inclusion à travers la technologie. Titulaire d’un Master en Communication, option Publicité-Marketing, elle développe plusieurs compétences dans le domaine du digital, ce qui lui permet d’exercer en tant que community manager, copywriter et brand manager pour des entreprises et des personnalités publiques.

Intéressée par l'éducation des femmes et des jeunes filles dans le domaine des STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques), elle a fondé l'ONG DIGITAL WOMEN ACTIVE AFRICA (DWA-AFRICA), une organisation innovante dédiée à l'inclusion des jeunes filles et des femmes dans ces domaines. DWA-AFRICA contribue à l'autonomisation, l'engagement et l'éducation des filles et jeunes femmes, en valorisant également leurs droits, notamment en matière de santé sexuelle et reproductive (DSSR), pour favoriser leur développement économique.

Les programmes de l’organisation se concentrent sur la formation, la sensibilisation, le réseautage et l'insertion professionnelle, avec un objectif clair : réduire la fracture numérique entre les hommes et les femmes et permettre aux femmes de devenir autonomes grâce aux métiers des STEM. DWA-AFRICA s'efforce d'atteindre une représentation d'au moins 50 % de femmes dans ces métiers.

Neuilly Gohi et son équipe ont identifié que le déficit de représentation féminine dans les STEM découle d’un manque de formation et d’outils adéquats. Leur mission principale est donc de favoriser l'autonomisation des femmes et des jeunes filles en leur offrant des formations de qualité dans les domaines des STEM et en les sensibilisant aux droits à la santé sexuelle et reproductive, contribuant ainsi à l'inclusion numérique des femmes de toutes origines sociales.

Chaque jour, DWA-AFRICA forme des femmes à devenir des leaders et des innovatrices dans les secteurs clés de la technologie, de l'entrepreneuriat et de l'agriculture durable. Cependant, pour amplifier leur impact, l'organisation sollicite l'engagement de la communauté.


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Franck, jeune Ivoirien, est passionné par l'entrepreneuriat et les actions sociales visant à améliorer le bien-être des populations rurales. Après des études en communication marketing et l'obtention de certificats en gestion de projet et en entrepreneuriat au YALI Dakar, il s'est engagé dans des initiatives communautaires pour aider ces populations à développer leur autonomie à travers l'entrepreneuriat, la gestion des finances personnelles et la planification de projets.

Il est à la tête du Programme d'Accompagnement et de Formation à l'Insertion Professionnelle des Jeunes (PAFIP), un projet visant à lutter contre le chômage, particulièrement à Dimbokro et dans d'autres villes ivoiriennes. Ce programme repose sur la formation, l'encadrement et l'accompagnement des jeunes, tout en établissant un lien entre les diplômés, les porteurs de projets et les entrepreneurs. Franck a aussi fondé un club entrepreneur pour soutenir les jeunes dans la formalisation de leurs projets et leur accès aux financements.

Le PAFIP agit comme partenaire technique des institutions financières, offrant une gestion efficace des financements et dynamisant le marché communautaire. Grâce à cette initiative, plus de 1 000 personnes ont été impactées, et plus de 30 entrepreneurs ont rejoint le club. La collaboration avec des partenaires tels que l'Agence Emploi Jeune et l'association SOLETERRE renforce la portée de ses actions.

Dans les prochains mois, Franck ambitionne d'étendre ce projet à d'autres régions de Côte d'Ivoire et de tisser des partenariats avec des institutions sous-régionales et internationales. Son objectif est de connecter les jeunes au monde de l'entrepreneuriat social et de contribuer à leur autonomisation.

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Ayaovi Ganyo Diello est le fondateur de Blue Univers Africa, une initiative dédiée à l'éducation des jeunes entrepreneurs et étudiants africains. Il dirige une équipe de six jeunes passionnés et compétents, engagés à la fois financièrement et humainement dans la réussite du projet. Ensemble, ils cherchent des solutions aux problèmes mondiaux actuels tels que la pollution, le sous-emploi des jeunes et la rareté des ressources vitales. Ils ont identifié l'économie circulaire comme une alternative durable à ces défis, et ont créé une plateforme d'e-learning en partenariat avec différents organismes mondiaux, rendant ainsi l'apprentissage de l'économie circulaire accessible aux jeunes entrepreneurs africains.

Un des éléments innovants de ce projet est l'intégration du digital, révolutionnant l'apprentissage à l'ère moderne. En plus de proposer des solutions pratiques et économiques pour la gestion des déchets et la création d'emplois, Blue Univers Africa a déjà mené plusieurs présentations sur l'économie circulaire, éveillant les consciences sur l'importance d'un mode de production durable. L'équipe est régulièrement invitée à animer des panels dans des universités et écoles, et ambitionne, dans les 24 mois à venir, de se transformer en une académie nationale d'économie circulaire au Togo, avec l'objectif de fédérer les jeunes entrepreneurs en une chaîne de valeur et d'étendre cette initiative dans la sous-région.

Blue Univers Africa est une entreprise sociale et solidaire, générant ses revenus principalement par la vente de cours en économie circulaire et le consulting auprès d'organismes. Ayant grandi dans une famille prônant des valeurs de partage, Ayaovi a toujours été attiré par les valeurs humaines et la transformation sociale. Inspiré par un mentor qui lui a appris que la notion de pays n'étant pas matériel, on ne prouve son amour à son pays qu'en impactant positivement la vie de ceux qui y vivent , Ayaovi a choisi comme mission de s'attaquer au chômage des jeunes à travers l'économie circulaire mettant en relief le fait que la notion d'économie sociale et solidaire ou encore la notion celle de l'économie circulaire sont d'abord des réalités africaine.

Avec son équipe, Ayaovi Ganyo segmente le travail de formation dédié à son équipe en deux: 1iere partie : Soft skills où les apprenants à l'aide d'outils et de connaissances indigène opèrent en eux un changement de paradigme et s'allignent mieux avec la notion d'économie circulaire. 2ieme partie : Hard skills où les apprenants travail sur les aspects pratiques de leur projet d'économie circulaire à savoir le designing circulaire en collaboration avec les partenaires locaux et internationaux. Notons que cette initiative à valu à Patrick le prix de l' Africa Business Awards à Paris en 2023.

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Abdoul Baldé est un écrivain, entrepreneur social et acteur du changement guinéen, profondément engagé dans la préservation des traditions culturelles et la promotion des droits humains. En tant que directeur exécutif de l'ONG E-Éducation Citoyenne, il se consacre à l'éducation civique et à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Son organisation développe des projets qui favorisent la justice reproductive et renforcent les échanges culturels et économiques au sein des communautés.

Parallèlement, Abdoul Baldé coordonne la Troupe Artistique Pottal, un collectif dédié à la revitalisation des valeurs culturelles du Foutah Djallon. Le projet phare de cette troupe est "LE VILLAGE", un festival annuel qui met en avant l'art, l'artisanat, et le patrimoine culturel de la région. Ce festival, organisé dans un village spécialement conçu pour recréer la vie ancienne du Foutah, vise non seulement à promouvoir le folklore et les traditions locales, mais aussi à sensibiliser les populations à la perte progressive de leurs valeurs. En favorisant un modèle d'éducation "tradi-moderne," Abdoul espère inspirer un développement harmonieux, ancré dans l'identité culturelle tout en s'ouvrant aux opportunités mondiales.

En plus de son engagement social, Abdoul est un écrivain prolifique. Il est l'auteur du recueil de poèmes "ELLE SEX-PRIME" et du conte jeunesse "La Chèvre et sa Mère", des œuvres qui témoignent de son attachement aux traditions et de son désir de transmettre des valeurs à travers l'art.

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Peinda Ka, changemaker sénégalaise, se distingue par son engagement en faveur de l'éducation, de l'art numérique et de la culture. Elle est actuellement l’une des leaders au sein de Kanarimagik, une organisation dynamique dédiée à la promotion de l'innovation et de la créativité à travers des projets culturels et numériques.

Son projet phare, Le CréalabThèque, est un hub créatif situé à Ngor, soutenu par la Ville de Dakar dans le cadre du programme « Dakar Ville Créative UNESCO ». Ce tiers-lieu innovant favorise l’échange et la collaboration entre acteurs des industries créatives, du design, de l’entrepreneuriat et du numérique. Ouvert à tous, le CréalabThèque propose des formations, des résidences, et des programmes d’accompagnement pour les jeunes, les entrepreneurs, les artistes et les chercheurs. Il vise à soutenir la créativité locale tout en dynamisant l'environnement social et économique de Ngor, où le taux de chômage atteint 30 % et l’abandon scolaire frôle les 45 %.

Peinda Ka a débuté son engagement dans le cadre du programme Click Akademy de Kanarimagik, une initiative visant à former des jeunes démunis en art numérique dans plusieurs régions du Sénégal. À travers ce projet, elle a découvert sa passion pour l'enseignement, devenant formatrice en communication visuelle. Aujourd'hui, elle utilise cette expérience pour inspirer d’autres jeunes, les aider à développer leurs compétences numériques et artistiques, et favoriser leur inclusion dans l'économie numérique en pleine expansion.

Avec une équipe de sept professionnels issus des secteurs de l'animation vidéo, de la communication, de l'entrepreneuriat culturel, et du développement web, Peinda Ka et ses collaborateurs espèrent recruter et former de nouveaux talents pour élargir leur impact. Leur ambition est de créer d'autres CréalabThèques à Dakar et au-delà, afin de multiplier les opportunités d'innovation et d'entrepreneuriat numérique pour les jeunes du Sénégal.

Grâce à un partenariat de cinq ans avec la Ville de Dakar, et une subvention annuelle de 10 millions de FCFA, le CréalabThèque dispose des ressources nécessaires pour assurer son fonctionnement et sa pérennité. En plus du soutien financier, Peinda Ka et son équipe ont développé des activités génératrices de revenus pour garantir l’autonomie du projet à long terme.

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Parfait Taiwe est le président de l’Association pour l’éducation à la citoyenneté numérique, par ailleurs Media Trainer c’est à dire formateur au sein de l’Academy de Code for Africa (CfA). En outre, Il est fact-checker et a plus de 4 ans d'expérience dans la vérification des faits. Son travaille au quotidien est d’encadrer, mentorer les professionnels du média sur les questions de développement essentielles du numérique telles que le fact-checking, le cybersécurité, cyberharcelement et l’alphabétisation numérique et la citoyenneté numérique.

 

Son projet se concentre sur l'impact des plateformes numériques sur les jeunes. Ces outils, essentiels pour la communication, présentent également des risques tels que le cyberharcèlement et la désinformation. Son objectif est de prévenir ces dérives en renforçant les compétences des jeunes dans la vérification des faits en ligne, promouvant ainsi l'alphabétisation numérique et luttant contre la cybercriminalité.

De 2020 à 2023, il a formé 500 jeunes ambassadeurs de l'éducation aux médias et à l'information, ainsi que des ambassadeurs de la paix, et a créé des clubs EMI dans les établissements scolaires. Durant les vacances de 2022, son projet de vacances numériques a sensibilisé plus de 100 jeunes à l'alphabétisation et à la citoyenneté numérique.

Actuellement, il suit ces jeunes via une plateforme en ligne, et à travers son programme, il a sensibilisé la population via des canaux tels que la radio CRTV Adamaoua et la radio Sawtu Linjiila dans la région de l'Adamaoua. En 2023, sa coalition de 30 organisations de la société civile au Cameroun, connue sous le nom de réseau Woila Stop Hate, vise à impacter 1 500 jeunes et à réduire de plus de 30 % les fausses informations et les discours de haine en ligne d'ici les 12 à 24 prochains mois.

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Titulaire d'un double master en Droit public et en Ecinomie internationale et passionné par les noivelles technologies, Lova Mahanina s'engage à apporter de l'innovation dans la résolution des défis actuels et futurs de notre société. Actuellement Directeur général de Dabilio, une entreprise engagée dans la transformation digitale du secteur de l'éducation en Afrique, Lova Mahanina est aussi le President Coordinateur National de ISIKA, une organisation qui assure la promotion de la participation citoyenne dans le processus de prise de decision à travers l'utilis6d'une plateforme digitale de participation citoyenne, primée en Afrique. 

À travers ISIKA, une organisation dédiée à la promotion de la participation citoyenne et de la Civic-Tech à Madagascar, le projet vise à renforcer l’implication des citoyens malgaches dans tous les processus de prise de décision. Grâce aux nouvelles technologies, une plateforme numérique de participation citoyenne a été mise en place, permettant à chaque habitant de signaler les besoins de sa communauté et d’être consulté par les autorités publiques. L’objectif est de co-construire des politiques publiques inclusives, adaptées aux réalités locales.

Ce projet reflète l'innovation démocratique que ISIKA cherche à promouvoir, en utilisant la Civic-Tech comme vecteur de dialogue entre les citoyens et les décideurs publics. Trop souvent exclus du processus de conception des politiques publiques, les citoyens peuvent désormais s’exprimer et influencer les décisions qui impactent leur quotidien. L’initiative vise à renforcer ce cadre de dialogue pour favoriser un développement local qui prend en compte les besoins réels des communautés.

Au cours des 12 à 24 prochains mois, ISIKA ambitionne de vulgariser l’utilisation de cet outil afin d'influencer les décisions au niveau des collectivités locales. L'organisation prévoit également de collaborer avec davantage de collectivités pour les accompagner dans l’adoption d’une approche participative dans leurs processus décisionnels.

A l'heure actuelle, ISIKA a reçu les appuis d'Africtivistes ainsi que du programme PRODECID de la GIZ afin de renforcer la participation citoyenne à Madagascar et de vulgariser l'utilisation de la plateforme digitale. ISIKA travaillera dans un avenir proche avec des organisations oeuvrant dans des thématiques telles que le climat afin de susciter la participation des jeunes face aux enjeux climatiques actuelles.

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Djerabe Luno, se positionne comme une force motrice dans la transformation digitale du secteur sanitaire du tchad. Titulaire d’une licence en réseaux informatiques et télécoms, il met son expertise au service de la santé publique en utilisant des solutions numériques durables. À travers son projet phare, initié au sein de l'Association E-Numérique Digital, Djerabe Luno vise à moderniser la gestion des hôpitaux et cliniques à travers tout le Tchad.

Son ambition est claire : développer une plateforme digitale innovante pour assurer un suivi permanent et efficace des activités des hôpitaux et cliniques. Cette plateforme facilitera la gestion des ressources humaines, du recrutement à la paie, et offrira un accompagnement simple et précis des patients. Grâce à des fonctionnalités telles qu’un chat intégré, des tableaux de bord avec indicateurs, et un carnet de soin en ligne, cette solution permettra une communication fluide et l’amélioration de la qualité des soins.

La vision de Djerabe Luno est de déployer cette initiative sur tout le territoire tchadien dans les 12 à 24 mois à venir, et d’étendre son impact à l'échelle africaine. Il fait appel à des partenaires compétents pour l’aider à mener ce combat pour une meilleure gestion sanitaire. À terme, la plateforme sera également un outil précieux pour les études épidémiologiques et les organisations internationales comme l'OMS, en leur permettant de suivre l’évolution des pathologies et d’adapter les stratégies de prévention et de traitement.

Déterminé, passionné et rigoureux, Djerabe Luno œuvre avec l'objectif de bâtir un avenir meilleur pour le secteur de la santé au Tchad, en intégrant les innovations technologiques et l'intelligence artificielle dans la gestion des hôpitaux et cliniques.

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Setchemin Ghislaine Akakpo est la fondatrice de ProGen Benin, une organisation qui se consacre à l'éducation et à l'égalité des sexes pour les enfants, les filles, les adolescents, les jeunes et les femmes au Bénin. Avec une équipe de six personnes passionnées, elle a su bâtir une organisation forte, tirant parti de la diversité des profils de ses membres. Cette richesse constitue un atout essentiel, favorisant l'esprit d'équipe et l'engagement commun vers des objectifs bien définis.

ProGen Benin a développé des serviettes hygiéniques lavables pour lutter contre la précarité menstruelle en milieu scolaire et maintenir les filles à l'école. Ces serviettes se distinguent par leur grande capacité d'absorption et leurs propriétés antimicrobiennes, garantissant un confort sanitaire optimal et limitant les risques d'infections. Cette initiative a déjà permis de soutenir 400 filles dans plusieurs zones rurales, et l'organisation vise à distribuer 1 000 kits de serviettes lavables chaque année scolaire dans les 12 à 24 prochains mois, en collaborant avec divers partenaires.

Grâce à son expérience en tant qu'ancienne boursière de programmes américains, Ghislaine a facilité l'accès à des financements pour ProGen Benin, notamment une subvention de 10 000 dollars du Citizen Diplomacy Action Fund. L'organisation planifie également la création d'une unité de production pour augmenter la fabrication des serviettes et garantir la durabilité du projet. En parallèle, Ghislaine, qui a développé ses compétences en leadership dès l'âge de 12 ans, s'engage à aider les filles en milieu rural, ayant elle-même surmonté des obstacles similaires dans son parcours éducatif.

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Diplômée d'une licence en droit à l'Université Cheikh Hamidou KANE (ex-UVS) et rattachée à l'ENO de Kolda, elle fait partie d'une association créée par de jeunes étudiantes pour concrétiser le projet Action-Éducation, anciennement connu sous le nom d'Aide et Action, basée au sein de l'université. Leur mission est de promouvoir la scolarisation des filles et de soutenir celles qui aspirent à des études avancées. Elle est également bénévole à Action-Éducation (ex-Aide et Action) et occupe le poste de coordinatrice locale du Programme VOIX DES JEUNES LAB de SOCIAL CHANGE FACTORY à Kolda. De plus, elle possède une expérience dans la formation des femmes membres des GIE, des femmes rurales et des conseillères municipales sur les droits humains, en particulier les droits des femmes, avec AIDA MJPI.

Son action se déroule sur le terrain, où elle rencontre directement les filles ciblées par le projet. Elle se concentre sur des questions telles que l'égalité des genres et les droits des enfants, en mettant particulièrement l'accent sur les droits des filles.

Sa vision est de faire de son organisation une entité reconnue à l'échelle nationale et internationale, travaillant activement pour le bien-être des filles et la promotion de l'éducation.